Je suis enfin en possession du sixième et dernier volume de l’édition colossale de L’Attaque des Titans – Before the Fall.
Rassemblant les tomes 16 et 17 de l’édition standard, celui-ci conclut les aventures de Kyklo. Comme c’était le cas pour ses prédécesseurs, l’ouvrage profite de son grand format et de la profondeur des noirs pour flatter la rétine, tout en préservant le confort de lecture grâce à la souplesse de sa reliure. C’est donc toujours un très bel écrin pour découvrir ou se replonger dans le manga de Satoshi Shiki et Ryô Suzukaze.
Puisque l’édition standard reste disponible, le choix de l’une ou l’autre des éditions dépend des préférences de chacun. Pour sa compacité et sa praticité, le petit format a des avantages indéniables, par exemple pour une lecture sur le pouce. Pour ma part, collection oblige, je conserverai avec plaisir les deux éditions. J’avoue tout de même être sensible aux charmes de cette édition colossale. À l’avenir, je pense que j’irai plus facilement vers elle pour une relecture ou même un simple feuilletage de Before the Fall. Pour tout dire, elle me fait même parfois hésiter à remplacer mon édition standard de L’Attaque des Titans (l’original, par Hajime Isayama) par celle en grand format, qui existe sur le même modèle.
Outre le manga en lui-même, ce dernier tome est complété par une galerie d’illustrations. Celle-ci est consacrée aux dessinateurs qui ont travaillé sur les différentes déclinaisons de Before the Fall : Phil Balsman pour les couvertures de l’édition colossale, Thores Shibamoto pour les couvertures et illustrations des light novels, et, celui qui m’intéresse tout particulièrement, Satoshi Shiki pour le manga. Le concernant, la galerie s’étend sur 40 pages environ, toutes en couleur, qui reprennent les illustrations des couvertures originales sur des double-pages, ainsi que les couvertures du magazine de prépublication Shônen Sirius dont la série a bénéficié.
À mes yeux, ce supplément fait de cette édition la référence pour le titre, à condition de ne pas être réfractaire à la taille imposante de l’ouvrage. Sur les pages de la galerie qui lui sont dédiées, je me croirais presque dans un artbook de Satoshi Shiki. C’est comme un rêve pour un fan comme moi : quel bonheur de pouvoir contempler ses illustrations en couleur, surtout dénuées de toute inscription.
Avec la fin de cette édition colossale, une parenthèse heureuse se ferme pour les amateurs français de Satoshi Shiki. Pendant deux ans, nous avons pu profiter de nouvelles parutions de l’auteur. Certes, ce n’était qu’une réédition, mais c’est tout de même une mise en lumière de son travail, ainsi qu’une nouvelle possibilité de le lire et de le faire connaître.
Maintenant, nous démarrons une nouvelle période sans publication française du mangaka. J’espère qu’elle sera la plus courte possible et que certains des nombreux éditeurs qui se partagent le marché français nous permettront de le lire de nouveau. La bibliographie de l’auteur ne manque pas de titres qui pourraient rencontrer leur public et séduire.