En cette période estivale, j’ai attendu la sortie du troisième tome de The Devil Princess pour faire une commande groupée des deux derniers volumes reliés de Satoshi Shiki parus.
Comme à mon habitude, je suis passé par CDJapan, avec le service de livraison Registered Airmail cette fois. Je n’ai été déçu ni de l’état des livres, ni du délai de livraison. Petite précision : une fois en France, le colis arrive à destination par l’intermédiaire de La Poste avec une remise contre signature (donc présence indispensable sur le lieu de livraison indiqué ou retrait en bureau de Poste).
À l’intérieur du colis, se trouvait tout d’abord le tome 10 de Dororo and Hyakkimaru, disponible depuis le 19 juin au Japon. À l’exception de son court chapitre d’ouverture, qui fait office d’interlude, celui-ci est entièrement dédié à l’arche narrative intitulée Kozetsu no Misaki no Den (ou La Légende du Cap de Solitude en français).
Les dangers qui séparent les personnages du trésor amassé et dissimulé par le père de Dororo sont au cœur des événements de ce nouveau volume. Ceux-ci correspondent à un arc emblématique du manga d’Osamu Tezuka, mais, de nouveau, le déroulement diffère largement entre l’original et la revisite. Des divergences bienvenues pour que la version de Satoshi Shiki ne se limite pas à un simple remake et trouve sa propre voie et son intérêt auprès des lecteurs.
À l’échelle de Dororo and Hyakkimaru, cette arche narrative est l’une des plus longues. Elle ne connaîtra son dénouement que dans le prochain tome du manga.
Dans le colis, le dixième volume de Dororo and Hyakkimaru était accompagné du troisième et ultime volet de The Devil Princess, sorti le 7 août au Japon.
Après la première moitié de ce tome copieux (240 pages contre 160 pour ses deux prédécesseurs), les événements s’accélèrent, abandonnant le rythme tranquille de la tranche de vie pour révéler la menace qui se cachait jusqu’ici et aboutir au dénouement.
Ne lisant malheureusement pas le japonais, je continue d’espérer des versions traduites en français ou, à défaut, en anglais, comme c’est déjà le cas pour Dororo and Hyakkimaru, afin de pouvoir mieux apprécier ces volumes. En attendant, je me régale avec la patte graphique de Satoshi Shiki et continue de me plaire à découvrir ses nouveaux travaux.
Une fois la lecture terminée, ces deux tomes ont pu rejoindre ma bibliothèque, bien accompagnés par les autres volumes reliés de l’auteur.
À moins d’une sortie imprévue (une reprise de Casshern R, un nouveau manga ou un magazine de prépublication dont Satoshi Shiki illustrerait la couverture, par exemple), ma prochaine commande au Japon devrait attendre le tome 11 de Dororo and Hyakkimaru (qui devrait sortir en début d’année prochaine), voire le 12 si je choisis d’attendre pour regrouper mes achats. C’est actuellement la seule série en cours de parution du mangaka. C’est donc elle qui rythmera mes importations de mangas en version originale pour le moment.