Que deviennent Sanae et Kazunari en l’absence de leur ami Harumi, parti avec Mana dans le treizième arrondissement de Tokyo ? La façon dont ils se remettent du combat contre Sakura est au cœur de la troisième partie de XBlade.
Cet article contient des révélations majeures ; il est donc conseillé aux personnes n’ayant pas encore lu les tomes 10 à 12 de XBlade de poursuivre leur lecture du manga avant d’en apprendre davantage ici.
Après les événements survenus au lycée, et pendant que Harumi Morisaki explore le treizième arrondissement de Tokyo, Sanae Kaori et Kazunari Mitake reprennent leur quotidien comme ils le peuvent. Cependant, les jours heureux sont désormais loin. Ils pourraient même s’éloigner davantage encore sous l’influence de Yamata et des manigances de Jin et Matsudaira.
“Paradise Lost”
Tome 10
Chapitre 41
En dehors du treizième arrondissement de Tokyo, la vie suit son cours, loin des périls et des événements extraordinaires auxquels Harumi fait face. Tsukasa Shinomiya, ou Shinozuka comme la surnomment ses proches, le fourreau humain de Sôji, travaille depuis une semaine avec Sanae au CosCafé. Cet établissement propose à ses clients un service assuré par de jeunes filles déguisées en servantes (maids). Désormais collègues, Sanae et Shinozuka sympathisent, discutant joyeusement de leurs amours présumées, avec Harumi ou Kazunari pour l’une, et avec Sôji pour l’autre.
Au cours de la conversation, Sanae Kaori évoque l’état de santé de Mitake. Sorti de l’hôpital, celui-ci suit la rééducation consécutive à sa greffe du bras. Son retour au lycée est justement prévu le lendemain. Cependant, la jeune fille s’inquiète pour son ami, surtout d’un point de vue psychologique.
En fin de journée, après une tentative infructueuse de joindre Harumi par téléphone, Sanae s’arrête sur les informations diffusées sur les postes de télévision d’un magasin d’électroménager. Une série d’agressions et de meurtres au sabre frappe en ce moment la ville. La dernière victime en date étonne par son accoutrement. Entre le vieux kimono qu’elle portait et ses cheveux coiffés en chignon, elle ressemble à un samouraï tout droit sorti du Japon féodal.
Le lendemain, Sanae Kaori retrouve Kazunari au lycée. Elle lui reproche de ne pas avoir répondu à ses nombreux appels et messages. Le garçon, qui semble avoir profondément changé depuis sa blessure, lui répond avec un mélange d’insouciance et de dédain. Il ne paraît pas réceptif aux inquiétudes que Kaori exprime sur son comportement. Prétextant des occupations relatives au club de kendo et à sa rééducation, il esquive la conversation.
Le soir venu, Sanae se rend chez les Mitake pour obliger Kazunari à lui parler. Sur place, elle voit son ami sortir en possession d’un katana. Kaori décide de le suivre discrètement, craignant que le jeune homme ne soit lié aux agressions qui ont lieu en ville. Après l’avoir perdu de vue, elle retrouve Kazunari dans un parc, le sabre à la main et le cadavre d’un homme, qui semble être un samouraï, à ses pieds.
Tome 11
Chapitre 42
Sanae est stupéfaite, persuadée que son ami a tué l’homme qui gît à ses pieds. Sur le point de l’interpeller, elle est surprise par l’arrivée de Sôji et de Tsukasa, qui l’invite à rester discrète. Observant mieux la situation, Sanae découvre qu’une autre personne se trouve face à Mitake. Il s’agit d’une jeune femme nue, qui semble se délecter du sang de la victime. Lorsque le lycéen, se sentant menacé, dégaine son katana, un homme à l’allure de samouraï apparaît.
Sabre au clair, Kazunari s’élance à l’assaut du nouvel arrivant, mais ce dernier le met au sol d’un coup de genou. Sôji choisit ce moment pour révéler sa présence. En raison du regard menaçant que le samouraï lui adresse, l’affrontement semble inévitable entre les deux hommes. Cependant, le mystérieux combattant projette Mitake dans les jambes de Sôji et utilise cette diversion pour s’éclipser, non sans révéler son nom : Den Adakura. Kazunari se relève immédiatement après et part de son côté, ignorant les appels de Sanae.
Après ces événements, Shinozuka invite Sanae dans l’appartement dans lequel elle vit avec Sôji. Agacée par le désordre laissé par son compagnon, la jeune femme fait un rangement express sous le regard perplexe de Kaori. Celle-ci souhaite en savoir plus sur leur véritable identité à tous les deux. Pendant que Sôji grignote dans son coin, Shinomiya entreprend donc de tout lui expliquer, depuis les fourreaux humains, dont Sanae a déjà pu constater l’existence, jusqu’à Yamata, aux Sept Fourreaux et à l’Aoikikan.
Revenant sur leur propre situation, Tsukasa révèle que Sôji et elle ont abandonné les Sept Fourreaux pour vivre en dehors du treizième arrondissement. Néanmoins, ils caressent toujours l’espoir de prendre leur revanche sur Harumi, raison pour laquelle ils se sont rapprochés de Sanae Kaori. Celle-ci leur apprend que son ami se trouve actuellement dans le treizième arrondissement.
La conversation dérive ensuite sur Kazunari et sur les personnes qu’il cherchait à affronter dans le parc. Forte des informations que lui a transmises Tsukasa, Sanae émet l’hypothèse d’une répétition de la situation d’il y a quatre ans. À ce moment-là, des combattants issus du passé avaient été invoqués et rassemblés à Tokyo pour combattre dans un tournoi avec l’objectif de prendre possession de Mana. Le samouraï et la femme dont ils ont croisé la route pourraient être un utilisateur et son fourreau humain, provenant eux aussi d’un temps passé.
Dans son bureau de l’assemblée nationale, Matsudaira s’enquiert auprès de ses hommes de leurs relations avec l’organisation secrète des Croisés d’Angleterre. En effet, depuis peu, celles-ci se sont tendues en raison du refus de l’Aoikikan de consentir à leur souhait d’accéder au treizième arrondissement. N’étant lui-même pas en mesure d’envoyer des renforts en raison de l’obstruction du tunnel et de la menace des cohortes de l’autre monde, Matsudaira propose d’expliquer en personne la situation au chef des Croisés pour maintenir une certaine entente entre leurs organisations respectives.
L’autre affaire qui préoccupe le chef de l’Aoikikan est la série de meurtres qui frappe la ville. En voyant les fourreaux humains et leurs utilisateurs de retour, Matsudaira craint que la catastrophe d’il y a quatre ans ne se reproduise. Après le départ de ses hommes, il laisse deviner de sombres desseins lorsqu’il interpelle Jin, présent avec lui, et dont il semble être le complice.
Chapitre 43
Sanae accepte d’aider Shinozuka et Sôji à découvrir ce qui se cache derrière les événements récents en ville. Elle espère que cela permettra à Kazunari de sortir de sa mauvaise passe.
Au même moment, alors que le jour se lève, celui-ci, toujours armé d’un katana, retrouve Den Adakura, le samouraï de la veille. Avec En, sa compagne, ils sont endormis sur le banc d’un parc. Caché derrière un buisson, Mitake s’aperçoit soudain que l’homme a disparu. Il se retrouve immédiatement cerné par celui-ci, qui lui subtilise son arme, et par la femme qui l’accompagne. Le menaçant à demi-mot, Adakura suggère au lycéen de revendre son sabre et d’utiliser l’argent qu’il en obtiendra pour leur payer à manger.
Kazunari obtempère et se retrouve au restaurant, accompagné d’En et de Den Adakura, dont il est spectateur du repas. Malgré l’humeur sombre et mutique du lycéen, le samouraï semble comprendre son état d’esprit et ses intentions. Il accepte la présence de Mitake à leurs côtés tant que celui-ci leur offrira de quoi se nourrir.
Tsukasa, Sôji et Sanae sont également au restaurant pour le petit-déjeuner. Après le repas, Kaori téléphone à Tomonari Mitake, le grand-père de Kazunari. Elle prétexte de prendre des nouvelles de son petit-fils pour lui faire comprendre les difficultés qu’il rencontre actuellement et l’inviter à veiller sur lui. Après cet appel, elle vient en aide à Shinomiya, également au téléphone, pour expliquer à leur patron qu’elles ne peuvent pas travailler aujourd’hui, inventant une blessure consécutive à une chute de vélo. Sanae interroge ensuite sa collègue sur les motivations qui les animent, Sôji et elle. Celle-ci évoque leur façon de voir les choses et de régler leurs différends par le sabre.
Le soir, dans une ruelle de Tokyo, Adakura et sa compagne, suivis par Kazunari, sont accostés par un autre couple. Leur apparence ne laisse pas de doute : il s’agit d’un guerrier et de son fourreau humain. L’homme, dont Den refuse d’entendre le nom, veut venger Sakae Shitô, un ami victime du samouraï. À l’aide de Shino, la femme qui l’accompagne et qui se transforme en sabre, il engage le combat contre Adakura qui, lui, métamorphose En.
D’abord équilibré, le duel bascule lorsque Den Adakura projette son arme vers son adversaire, qui la repousse mais se retrouve aussitôt agrippé dans le dos par En, qui a repris forme humaine. Profitant de l’aide de sa partenaire, Adakura s’empare du sabre de son rival et le retourne contre lui. Spectateur du combat, Kazunari semble se délecter de cette façon de se battre et de ce déferlement de violence.
Chapitre 44
Ailleurs le même soir, Sanae, Sôji et Shinozuka sont poursuivis par des yakuzas suite à un malentendu. Alors qu’ils cherchaient des informations sur Den Adakura, leur informateur les a pris pour des dealers marchant sur leurs plates-bandes.
La course-poursuite se termine lorsque Kaori percute le dos d’un homme attablé à un stand de ramen. Cernée et menacée par les yakuzas qui ne veulent pas faire de témoin, la jeune femme prend la défense du client et du patron de l’échoppe. Cependant, le premier ne semble pas être un homme ordinaire. Au moment où les malfrats se préparent à faire feu, il lance son bol de ramen au visage de l’un d’eux et se lève. Sanae constate alors qu’il a la tenue et la coiffure d’un samouraï et porte un cache-œil.
Bien qu’il soit désarmé, l’homme met les yakuzas hors d’état de nuire avec une facilité étonnante. À peine le combat terminé, il repousse une attaque soudaine de Sôji, qui lance un couteau sur lui au grand étonnement de Sanae Kaori. En fait, le jeune homme a reconnu en ce mystérieux individu un utilisateur de fourreau humain, ce que confirme rapidement l’apparition de Kuzunoha, la femme habillée en kimono qui l’accompagne.
Alors que celle-ci et Shinozuka se toisent, le samouraï confirme qu’un nouveau tournoi entre utilisateurs de fourreaux humains a démarré et que les phases de poules sont en cours. Sans plus attendre, Sôji et lui transforment leurs compagnes respectives en katana et s’affrontent. Mais le duel est de courte durée. Après une passe d’armes, Sôji subit une blessure importante, qui ne laisse aucun doute sur l’issue du combat, tandis que lui réussit seulement à sectionner le cache-œil de son adversaire.
À ce moment, surgit une voiture avec, à son bord, un homme en noir de l’Aoikikan. Celui-ci vient récupérer le samouraï, qu’il appelle Jûbei, sorti sans autorisation pour assouvir sa faim. Shinomiya et Kaori profitent de cette intervention pour s’échapper avec Sôji. Elles se rendent au CosCafé et sollicitent l’aide de leur chef.
Le même soir, alors qu’il s’est endormi dans le parc où se repose Den Adakura, Kazunari se réveille en sursaut après un cauchemar dans lequel une panne de moto l’empêche de rattraper son retard sur Harumi, qui le distance après l’avoir regardé avec mépris.
Chapitre 45
Le patron de Sanae et Shinozuka installe Sôji dans la salle de repos du CosCafé et lui prodigue les premiers soins. Il rassure ensuite les deux filles sur l’état de leur ami. La blessure qu’il a reçue n’est pas suffisamment profonde pour menacer sa vie. Il a également appelé un médecin en renfort. Reconnaissantes, Tsukasa et Sanae s’étonnent que leur chef ait accepté de les aider sans poser de question. Yuki, sa secrétaire, dont la rumeur prétend qu’elle est sa maîtresse, ne manifeste pas plus de trouble face à la situation.
Discutant entre elles, les jeunes femmes évoquent ensuite le redoutable combattant qui a vaincu Sôji. En raison de son cache-œil et de la façon dont l’a appelé l’homme de l’Aoikikan, elles reconnaissent en lui Jûbei Mitsuyoshi Yagyû, célèbre samouraï du Japon féodal dont la vie est l’objet de nombreuses histoires et légendes. Le patron du CosCafé demande ensuite à s’entretenir avec elles suite à leur absence de ce jour.
Au même moment, dans le parc où il passe la nuit, Kazunari Mitake repense aux fourreaux humains. Ces derniers mois, il a à plusieurs reprises pu constater leur existence, mais aussi la force qu’ils confèrent à leurs utilisateurs.
Profitant de l’absence temporaire de Den Adakura, il s’approche d’En pour s’assurer de sa vraie nature. Mais le samouraï le surprend et le repousse. Il répond néanmoins à sa curiosité en lui expliquant que le fourreau humain est le résultat d’un sortilège et qu’il requiert un lien fort entre celui qui le subit et son utilisateur. Sous les yeux abasourdis de Mitake, il fait même la démonstration de la relation charnelle qui l’unit à sa compagne. À la lueur de ces révélations, apparaît au lycéen l’image de Sanae.
Au CosCafé, le patron précise à Kaori et Shinomiya qu’il souhaite en savoir le moins possible sur leur situation pour éviter d’être impliqué. Cependant, le cours des événements risque de l’y contraindre malgré lui. En effet, les hommes de l’Aoikikan ont retrouvé la trace des deux jeunes femmes et s’introduisent dans l’établissement.
Assisté par Yuki, le patron du café se débarrasse des intrus avec une aisance qui indique qu’il n’est pas n’importe qui. Reconnaissant l’Aoikikan en ses agresseurs, il semble comprendre la situation et devine que Shinozuka est un fourreau humain. Cette dernière l’identifie alors comme étant Tôya Yagyû, survivant du tournoi ayant eu lieu il y a quatre ans.
Tome 12
Chapitre 46
Pendant qu’En et Den se reposent, Kazunari consulte son téléphone portable. Il constate les nombreux appels que lui a passés Sanae. De son côté, la jeune fille est avec Shinozuka, Yuki et Tôya Yagyû dans l’appartement d’une amie du patron du CosCafé. Celle-ci est médecin et son logement dispose d’une salle d’opération. Avec ses deux assistantes, elle vient de terminer de soigner Sôji.
Sanae Kaori et Tsukasa Shinomiya renouvellent leurs remerciements à leur chef. Ce dernier les informe que les récents événements le contraignent à précipiter la fermeture de son café et à renoncer à une vie tranquille. Réfléchissant à la réelle identité du patron, Shinozuka se souvient de la présence d’un espion des Tokugawa parmi les participants du précédent tournoi. Ce dernier était connu sous le nom de Urayagyû. Elle fait alors le rapprochement avec Tôya Yagyû et devine qu’il travaillait pour l’Aoikikan. Celui-ci confirme, mais précise qu’il a abandonné le groupe il y a deux ans, lorsqu’il s’est rendu compte que Matsudaira le détournait de sa vocation originelle de protection du Japon pour assouvir ses ambitions personnelles.
Pendant que Kaori se dirige vers la cuisine pour préparer un repas pour tout le monde, Tsukasa et son patron discutent de Jûbei Mitsuyoshi Yagyû, l’homme qui a blessé Sôji. Tôya révèle qu’ils sont de la même famille. Cependant, contrairement à Jûbei, qui faisait partie de la branche principale des Yagyû, lui vivait dans l’ombre, restant caché pour les besoins du rôle d’espion qu’il était voué à tenir pour le gouvernement japonais.
Au même moment, Sanae reçoit un appel téléphonique de Mitake. Celui-ci lui donne rendez-vous dans le parc où il se trouve. Repensant à elle après leur conversation, Kazunari prend conscience qu’elle a toujours été présente pour lui. Il a alors une révélation : il est amoureux d’elle.
Alors que les larmes lui montent aux yeux, Den Adakura vient à sa rencontre pour lui offrir à manger et lui proposer un entraînement au bokutô (sabre en bois japonais). Le duel est déséquilibré, mais le samouraï en profite pour inciter Mitake à se défaire de ses sentiments et de ses regrets pour accroître sa détermination au combat. Quand le lycéen demande à Adakura pourquoi il le laisse l’accompagner et va jusqu’à lui donner des conseils, celui-ci ne répond pas. Cependant, à plusieurs reprises au cours de leurs échanges, il évoque le souvenir d’une ancienne connaissance avec qui Kazunari semble partager des points communs.
Immédiatement après, un groupe de jeunes voyous arrive dans le parc, pourchassant et molestant un sans-abri. Observant la situation de loin, sans intention d’intervenir, Den Adakura perd son calme lorsqu’il entend la victime s’excuser auprès de ses agresseurs et que lui vient la réminiscence d’une situation similaire vécue par le passé.
Plus tard, Sanae arrive à son tour dans le parc. Après quelques pas, elle trouve avec effroi les cadavres du groupe de jeunes, victimes d’un véritable massacre.
Chapitre 47
Sous le choc, Kaori appelle immédiatement Shinomiya. Celle-ci essaie de la rassurer et l’informe qu’elle se met en route pour la rejoindre. Cependant, Tôya suggère qu’elle reste aux côtés de Sôji et décide de venir en aide à Sanae à sa place. Après le départ du patron du CosCafé, Tsukasa constate que son compagnon s’est levé malgré sa blessure.
Dans le parc, Sanae craint pour la vie de Kazunari, espérant qu’il ne fasse pas partie des cadavres qui se trouvent autour d’elle. Pour s’en assurer, elle lui passe un coup de téléphone. La sonnerie résonne alors aux alentours et elle découvre le mobile de son ami, recouvert de sang, au sol derrière un buisson.
Pendant ce temps, Mitake, horrifié par les meurtres perpétrés par Den Adakura, cherche à lui échapper. Cependant, le samouraï le rattrape. Face au désarroi du lycéen, il se souvient de son ami d’enfance, de la réticence à la violence qu’il exprimait et de la façon dont il a péri, sous les coups de camarades jaloux qu’il ait été préféré à eux par le seigneur local. Pour éviter qu’il ne reproduise le même schéma, il enjoint le lycéen à se débarrasser de son empathie et de ses attaches. Mais Kazunari reste pétrifié et son image se superpose à celle du défunt ami d’Adakura, provoquant sa colère.
Au moment où il s’apprête à frapper le garçon, apparaît Sôji, en blouse d’hôpital, avec Tsukasa, sous sa forme de katana, à la main.
Chapitre 48
Sans même chercher à discuter, Den Adakura et Sôji commencent à se battre. Entre la rage animale du premier et la présence fantomatique du second, Mitake est le spectateur d’une opposition de style. Bien qu’il soit diminué par une blessure, Sôji réussit à faire jeu égal avec son adversaire.
Après plusieurs échanges de coups, constatant que sa plaie commence à se rouvrir, il précipite la fin du combat avec des mouvements de kendô qui lui permettent d’abattre Adakura.
Ce dernier s’effondre aux pieds de Kazunari. Répondant à sa demande, le lycéen l’achève en se servant d’En. En mettant fin à la vie du samouraï et de sa compagne, il ressent un cruel déchirement envers ceux qui, en dépit des apparences, l’avaient pris sous leur aile.
À proximité du parc, Tôya Yagyû, venu pour retrouver Sanae, se retrouve face à Jûbei Yagyû.
Chapitre 49
La rencontre entre les deux hommes est brève. Paralysé par l’aura que dégage son vis-à-vis, Tôya ne suscite que le désintérêt chez Jûbei, qui repart aussitôt avec Kuzunoha.
Errant seul en ville suite à la mort de Den Adakura, Kazunari Mitake est victime d’hallucinations. Il revoit son ancien mentor et entame un dialogue avec lui, reprenant leurs échanges sur la manière de devenir plus fort. À l’issue de la discussion, lorsque Mitake aboutit à la volonté de posséder son propre fourreau humain, Jin apparaît devant lui.
Le lendemain, au dojo des Mitake, Sanae et Tomonari s’inquiètent pour Kazunari, dont ils n’ont aucune nouvelle. En repartant, la jeune fille tombe sur son ami, qui l’attendait à proximité. Tous les deux se retrouvent dans un parc des environs et se souviennent du trio qu’ils formaient avec Harumi lorsqu’ils étaient enfants.
Mitake en profite pour aborder sa relation avec le jeune homme. Pour lui, l’amitié s’est depuis longtemps muée en rivalité, et même en jalousie pour celui qui se montrait souvent plus spontané et impétueux que lui. Kazunari avoue ensuite son amour pour Sanae et lui demande de rester à ses côtés à l’avenir. Après ces mots, son visage affiche progressivement une folie qui trahit son obsession de faire de Kaori son fourreau humain pour pouvoir se confronter à Harumi. Cependant, Sanae ne répond pas favorablement aux sentiments de Kazunari, expliquant qu’elle est amoureuse de Harumi. Rejeté, Kazunari se retire, la laissant seule, en larmes.
De retour dans l’appartement de la médecin, Sôji subit une nouvelle intervention pour soigner ses blessures. Pendant ce temps, le patron du CosCafé rase sa moustache pour affirmer sa détermination. Il est désormais résolu à assumer son identité de Tôya Yagyû et à prendre part au nouveau tournoi qui se déroule en ce moment.
Après avoir été repoussé par Sanae, Kazunari déambule dans un parc de Tokyo. Soudain, Aki, la sœur de Harumi, fait son apparition devant lui. Un sourire aux lèvres, elle l’invite à la suivre. Tous les deux partent ensemble. Derrière eux, l’ombre insaisissable de Jin.
À suivre…
