Avec Dororo and Hyakkimaru (ou Dororo to Hyakkimaru Den en japonais), Satoshi Shiki réinterprète un des classiques d’Osamu Tezuka. Pour SSF, c’est l’occasion idéale de présenter celui qu’on appelle le “Dieu du manga” et d’explorer une partie de son œuvre monumentale.
La vie d’Osamu Tezuka
Enfance
Osamu Tezuka (手塚治虫 en japonais) est né le 3 novembre 1928 à Toyonaka, dans la préfecture d’Osaka. Enfant, il suit assidûment Norakuro, un manga de Suihô Tagawa publié à partir de 1931 dans le mensuel Shônen Club. Il s’intéresse également aux films d’animation de Walt Disney et des frères Fleischer. Ces œuvres nourrissent sa passion pour le dessin et le motivent à réaliser sa première bande dessinée à l’âge de neuf ans, en 1937.
Sa curiosité pour l’art et la culture ne faiblit pas avec les années, qu’il s’agisse de musique, de littérature ou de cinéma, par exemple les films de Charlie Chaplin. Autant d’influences qu’il intégrera dans ses travaux à venir.
Manga
En 1946, parallèlement à ses études de médecine, qu’il terminera sans pour autant exercer, Osamu Tezuka débute dans le manga avec Mâ-chan no Nikkichô (Le Journal de Mâ-chan), puis Shin Takarajima (La Nouvelle Île au Trésor), d’après une histoire de Shichima Sakai. Ces premiers travaux se démarquent par leur graphisme rond, influencé par Disney, et par des techniques de narration inspirées du cinéma. Leur succès lance la carrière de l’auteur et l’encourage à poursuivre dans cette voie.
Travailleur acharné, Osamu Tezuka multiplie les projets, dessinant toujours plusieurs séries en parallèle. Même en déplacement, il met chaque instant à profit pour travailler, que ce soit dans le train, en avion, à l’hôtel ou même en taxi.
Sa carrière de mangaka connaît plusieurs périodes : des akahon (histoires publiées directement sous forme de volumes bon marché) aux magazines de prépublication, des mangas pour enfant à des histoires pour un public plus âgé, s’inscrivant dans la mouvance du gekiga. Ce mouvement, initié par Yoshihiro Tatsumi et popularisé par le magazine Garo, se place en opposition au manga des années 60 et s’adresse à un public adulte, à qui il offre des histoires sombres et dramatiques, un dessin aspirant au réalisme et une vision de la société de l’époque, épousant notamment le point de vue des gens du peuple. Tezuka participe à la démocratisation du gekiga en créant le magazine COM, publié entre 1967 et 1971.
L’auteur impressionne aussi par la diversité des thèmes qu’il aborde. Science-fiction, aventure, western ou récits de samouraï : ses inspirations sont variées et sa créativité ne connaît aucune limite. Malgré quelques échecs, les succès et les titres qui marqueront pour des décennies sont nombreux, parmi lesquels Jungle Taitei (Le Roi Léo) en 1950, Tetsuwan Atom (Astro Boy) en 1952, Ribbon no Kishi (Princesse Saphir) en 1953, Dororo en 1968, Mitsume ga Tôru (L’Enfant aux Trois Yeux) en 1974 ou Black Jack en 1977.
Animation
Aussi prolifique soit-il dans le manga, Osamu Tezuka nourrit également des ambitions dans le domaine de l’animation. En 1958, il fait un premier pas en réalisant le story-board de Saiyuki, une adaptation de son manga Boku no Songokû (La Légende de Songoku), pour les studio Tôei Dôga.
En 1961, il fonde son propre studio d’animation, Mushi Production. Au sein de ce studio, il expérimente l’animation limitée (réduction du nombre d’images par seconde), une technique popularisée par les studios américains comme Hanna-Barbera. Grâce à cette méthode, il lance la première série d’animation japonaise diffusée chaque semaine à la télévision : Astro Boy, qui met en scène l’un de ses personnages les plus emblématiques.
Même après la faillite de Mushi Production en 1973, qui le laisse endetté, Osamu Tezuka poursuit ses projets d’animation.
Il alterne entre séries télévisées et films courts, moyens ou longs, adaptant certains de ses mangas ou créant des œuvres originales. Tezuka intervient souvent comme scénariste ou réalisateur sur des projets tels que Aru Machikado no Monogatari (Histoires du Coin de la Rue, 1962), Ningyo (La Sirène, 1964), Jungle Taitei (Le Roi Léo, 1965), Hyaku Mannen Chikyû no Tabi Bander Book (Le Prince du Soleil, 1978) ou Hi no Tori 2772: Ai no Cosmo Zone (Phénix 2772, 1980), pour n’en citer que quelques-uns. Ses courts-métrages Jumping (Le Saut, 1984) ou Onboro Film (Le Film Cassé, 1985) témoignent de son goût pour l’expérimentation et de son sens de l’innovation.
Disparition
Osamu Tezuka continue de dessiner jusqu’à son dernier souffle, malgré un diagnostic de cancer gastrique et une maladie qui l’affaiblit progressivement. Il s’éteint le 9 février 1989, laissant derrière lui une œuvre monumentale.
Petite sélection de mangas
Contrairement aux autres portraits d’auteurs sur SSF, l’ampleur de la bibliographie d’Osamu Tezuka et sa productivité hors normes rendent impossible l’exhaustivité (il faudrait pour cela un site dédié). Voici une sélection des récits emblématiques qu’il a laissés à la postérité.
La Nouvelle Île au Trésor
La Nouvelle Île au Trésor (Shin Takarajima ; 新宝島 en japonais) raconte l’aventure de Pete, à la recherche d’un trésor.
D’abord publiée en 1947 au format akahon par Ikuei, cette bande dessinée est le fruit de la collaboration entre Osamu Tezuka au dessin et Shichima Sakai au scénario.
La Nouvelle Île au Trésor est souvent vue comme l’œuvre fondatrice du manga moderne pour ses innovations graphiques et narratives. La version la plus répandue aujourd’hui est celle remaniée par Tezuka lui-même en 1984, pour une collection de Kôdansha regroupant son œuvre complète. C’est également cette version que l’éditeur Isan Manga a publiée en France en 2014.
Le Roi Léo
Publié entre 1950 et 1954 par le magazine Manga Shônen, Le Roi Léo (Jungle Taitei ; ジャングル大帝 en japonais) suit le parcours initiatique de Léo, destiné à succéder à son père en tant que roi de la jungle.
Le titre est connu pour ses adaptations animées, parmi lesquelles la première série diffusée en couleur au Japon. Il est aussi réputé pour avoir inspiré le célèbre long-métrage Le Roi Lion des studios Disney.
En France, Le Roi Léo a été publié à deux reprises, chaque fois en trois volumes : d’abord par Glénat entre 1996 et 1997, puis par Kazé entre 2010 et 2011. Le titre devrait connaître une troisième version prochainement, cette fois dans la collection prestige que Delcourt-Tonkam consacre aux œuvres d’Osamu Tezuka.
Astro Boy
Astro Boy (Tetsuwan Atom ; 鉄腕アトム en japonais) est probablement le personnage le plus emblématique d’Osamu Tezuka. Dans un monde futuriste, ce robot humanoïde, créé par le docteur Tenma pour remplacer son fils défunt, utilise ses capacités extraordinaires pour défendre l’humanité, qu’elle soit menacée par des robots hostiles, par des extraterrestres ou par d’autres dangers.
Le manga, publié principalement entre 1952 et 1968, a inspiré plusieurs adaptations animées, dont l’une fut diffusée en France sous le titre Astro, le petit robot. Encore aujourd’hui, son retentissement se manifeste, par exemple avec les réinterprétations récentes d’autres mangakas, comme Atom : The Beginning de Tetsuro Kasahara et Pluto de Naoki Urasawa.
En France, Astro Boy a connu deux publications : la première, inachevée, par Glénat (12 tomes, entre 1996 et 2000), et la seconde, sous forme d’anthologie, par Kana (7 tomes, entre 2009 et 2022).
Princesse Saphir
Initialement publié entre 1953 et 1956 dans le magazine Shôjo Club, Princesse Saphir (Ribon no kishi ; リボンの騎士 en japonais) a marqué les esprits grâce à son héroïne déguisée en garçon, une idée inspirée de la revue Takarazuka (une compagnie de théâtre uniquement constituée de comédiennes, certaines spécialisées dans les rôles masculins, appelées otokoyaku).
Le manga a connu une suite, Les Enfants de Saphir, en 1958, ainsi qu’une version remaniée sous le titre initial, entre 1963 et 1966. C’est cette dernière version qui a été publiée par Soleil en France en 2005 (en trois volumes). En 1967, Princesse Saphir a également fait l’objet d’une adaptation en série animée. Celle-ci a été diffusée en France en 1974.
L’histoire s’articule autour de Saphir, princesse du royaume de Silverland, élevée comme un garçon pour pouvoir succéder à son père sur le trône.
Phénix, L’oiseau de feu
Publié entre 1954 et 1988 et inachevé en raison de la disparition de son auteur, Phénix, L’oiseau de feu (Hi no tori ; 火の鳥, en japonais) est souvent considéré comme l’œuvre magistrale d’Osamu Tezuka. L’ambition de ce manga : dresser un portrait de l’humanité sur plusieurs millénaires.
À travers une structure en spirale, les différentes arches narratives alternent entre des périodes passées et futures, menant progressivement vers une époque contemporaine qui aurait dû être le point final de cette fresque. Des personnages récurrents apparaissent, reliés entre eux par des lignées et des réincarnations, chacun croisant la route du phénix, une créature fantastique, à la fois observatrice et objet de convoitise de l’humanité.
En France, Phénix, L’oiseau de feu est réédité chez Delcourt-Tonkam depuis 2022 (en 6 tomes, avec le dernier prévu pour décembre 2024), après deux éditions chez Tonkam (entre 2000 et 2002, puis en 2007, en 11 tomes à chaque fois).
Dororo
Du fait de sa revisite par Satoshi Shiki, Dororo (どろろ en japonais) est à l’origine de cet article sur SSF.
Le récit d’Osamu Tezuka, tout comme la version de Satoshi Shiki, se situe dans le Japon de l’ère Sengoku (1477-1573). Il suit les aventures de Dororo, un enfant des rues, et de Hyakkimaru, un jeune homme dont le corps est en grande partie artificiel. Pour récupérer son corps d’origine, ce dernier traque les 48 démons qui le lui ont dérobé et se le sont partagé.
La version originale d’Osamu Tezuka a été publiée entre 1967 et 1969 par Shogakukan, puis par Akita Shoten. En France, la série est disponible dans la collection prestige que Delcourt-Tonkam consacre à l’auteur (2 tomes parus en 2021 et 2022). Elle avait fait l’objet d’une précédente édition chez Delcourt en 2006 (en 4 tomes).
Malgré sa conclusion rapide et ouverte, Dororo jouit d’un succès durable, comme en témoignent ses différentes adaptations : deux séries animées en 1969 et 2019, un jeu vidéo en 2004 et un film en prise de vues réelles en 2007. En manga, en plus de la version de Satoshi Shiki, il faut mentionner les trois volumes de Search and Destroy d’Atsushi Kaneko (disponibles en France chez Delcourt-Tonkam), une réinterprétation dans un cadre futuriste cyberpunk.
La vie de Bouddha
La vie de Bouddha (ou simplement Bouddha ; ブッダ en japonais) est l’un des mangas les plus ambitieux d’Osamu Tezuka. Dans ce titre, l’auteur propose de narrer, avec un mélange de fiction et d’histoire, le chemin qui a conduit Siddharta, jeune prince de l’Inde ancienne, à son éveil spirituel en tant que Bouddha.
Le manga a été publié au Japon entre 1972 et 1983, totalisant 14 tomes édités par Ushio Shuppan. En France, il a fait l’objet de trois éditions : les deux premières en 8 tomes chez Tonkam (de 1997 à 1999 et de 2004 à 2006), puis une troisième en 4 tomes chez Delcourt-Tonkam (entre 2018 et 2019).
Black Jack
Avec Black Jack (ブラック・ジャック en japonais), Osamu Tezuka met à profit ses connaissances médicales pour donner vie à un chirurgien de l’ombre, offrant ses services à prix d’or dans des situations extrêmes.
Le manga a été publié entre 1973 et 1983 dans le magazine Shônen Champion et compte 17 volumes. Il a inspiré plusieurs adaptations animées (dont certaines réalisées par Osamu Dezaki), ainsi que des réinterprétations en bande dessinée, comme Black Jack Neo de Masayuki Taguchi (2 tomes en 2006) ou Young Black Jack de Yugo Okuma et Yoshiaki Tabata (16 tomes entre 2012 et 2019). Shuho Satô rend également hommage à l’œuvre de Tezuka dans le titre de son manga Give My Regards to Black Jack (Black Jack ni Yoroshiku en japonais), centré sur le système hospitalier japonais.
En France, le manga Black Jack a connu plusieurs éditions, certaines complètes et d’autres inachevées : d’abord chez Glénat (édition interrompue après 12 tomes entre 1996 et 2000), puis chez Asuka (édition complète en 17 tomes entre 2004 et 2006) et Kazé (édition interrompue après 12 tomes entre 2008 et 2014, finalisée uniquement sous forme dématérialisée avec les tomes 13 à 17). Une nouvelle édition est en cours chez Isan Manga (5 tomes depuis 2023 sur les 15 tomes prévus).
L’Histoire des 3 Adolf
L’Histoire des 3 Adolf (Adolf ni Tsugu ; アドルフに告ぐ en japonais) est un thriller prenant place entre le Japon et l’Allemagne à l’époque du Troisième Reich. Son histoire est centrée sur un document dont le contenu pourrait mettre en péril le régime d’Adolf Hitler.
Dessiné entre 1983 et 1985, ce manga est compilé en quatre tomes. En France, il a bénéficié de cinq éditions : deux éditions standard (4 volumes entre 1998 et 1999, puis entre 2004 et 2005 chez Tonkam), deux éditions deluxe (4 volumes entre 2008 et 2009 chez Tonkam, puis entre 2013 et 2014 chez France Loisirs), et enfin une édition prestige (2 volumes en 2018 chez Delcourt-Tonkam).
L’héritage d’Osamu Tezuka
L’industrie culturelle japonaise
Bien au-delà de ses histoires et de ses personnages emblématiques, Osamu Tezuka a laissé son empreinte sur la culture populaire japonaise dans son ensemble.
Dans le manga, son style inspiré de Walt Disney a influencé les générations d’artistes qui ont suivi. Il en a été de même pour son approche novatrice du découpage, du cadrage et de la transition, issue de la transposition sur papier des techniques cinématographiques. Tezuka a également été un pionnier dans le développement du manga en feuilleton, initiant des récits au long cours, suivis chapitre après chapitre. Considéré comme le fondateur du manga moderne, il en a aussi été l’ambassadeur principal, contribuant à sa reconnaissance au Japon et dans le monde entier.
Dans le domaine de l’animation, il a introduit au Japon des méthodes de production économiques, comme la réduction du nombre d’images par seconde ou la réutilisation de cellulos, rendant viable et rentable la diffusion hebdomadaire de séries d’animation. Ce faisant, il a défini les bases de travail pour les studios qui ont suivi sa voie. Ces méthodes, cependant, ont également instauré une tendance à privilégier la productivité au détriment de la santé des intervenants, une question qui persiste dans l’industrie aujourd’hui.
La gestion du patrimoine par Tezuka Productions
Fondée par Osamu Tezuka en 1968, la société Tezuka Productions se distingue des studios d’animation Mushi Production par sa spécialisation initiale dans la réalisation de mangas et dans la gestion des droits de l’auteur.
Aujourd’hui encore, la société continue de promouvoir l’œuvre d’Osamu Tezuka, tout en produisant ou supervisant les projets dérivés, comme Dororo and Hyakkimaru, l’adaptation dessinée par Satoshi Shiki. La société s’occupe aussi du musée consacré à l’auteur d’Astro Boy, ouvert en 1994 dans la ville de Takarazuka au Japon.
Deux des enfants d’Osamu Tezuka, Makoto et Rumiko, font partie de la direction de Tezuka Productions afin de garantir le respect de l’héritage de leur père.
Le Prix Tezuka et le Prix Culturel Osamu Tezuka
Deux prix prestigieux portent le nom d’Osamu Tezuka en hommage à sa contribution au monde du manga.
Le premier, le Prix Tezuka, est décerné deux fois par an par l’éditeur Shueisha en collaboration avec le journal Asahi Shinbun. Depuis 1971, il vise à encourager de jeunes talents du manga. Parmi les lauréats, figurent Daijiro Morohoshi, Tsukasa Hojo, Masakazu Katsura et Yoshihiro Togashi.
Le second, le Prix Culturel Osamu Tezuka, créé en 1997 par le journal Asahi Shinbun, récompense chaque année des œuvres contribuant à l’essor du manga. Ce prix a été décerné à des auteurs renommés comme Naoki Urasawa (pour Monster et Pluto), Takehiko Inoue (pour Vagabond), Fumi Yoshinaga (pour Le Pavillon des Hommes) et Hitoshi Iwaaki (pour Historie).
Quand Satoshi Shiki reprend les gimmicks de son aîné
Osamu Tezuka est connu pour son style graphique inspiré du cartoon et pour les pauses humoristiques qu’il intègre fréquemment à ses récits, même les plus sérieux. Prenant la forme de gags visuels, de mimiques exagérées, d’anachronismes, de jeux avec les cases ou de ruptures du quatrième mur, durant lesquelles il fait intervenir son propre avatar et interpelle en personne le lecteur, ces moments lui permettent de désamorcer les situations dramatiques et de rendre ses œuvres accessibles à un public plus large.
Dans Dororo and Hyakkimaru, Satoshi Shiki intègre à son tour ces éléments propres au style d’Osamu Tezuka, principalement dans des passages amusants et dans le dessin de certains personnages secondaires. Il les utilise également pour certaines vues d’ensemble, telles que des foules ou des paysages, pour lesquelles le trait de son aîné devient un clin d’œil visuel. Ces références, dont vous pouvez découvrir quelques exemples ci-après, s’intègrent harmonieusement au sein du style habituel du mangaka et inscrivent Dororo and Hyakkimaru dans le prolongement de l’œuvre de son aîné, contribuant à un hommage assumé, voire à une filiation respectueuse.
Grâce à cette réappropriation, Satoshi Shiki enrichit sa palette et réinvente la physionomie de ses personnages. Il semble parfois même se libérer, laissant davantage de folie s’exprimer dans son trait et dans la composition de ses planches. L’auteur montre ainsi sa flexibilité et sa capacité à se renouveler, tout en restant fidèle à son propre style.
Sur les deux illustrations ci-dessous, le mangaka pousse l’hommage jusqu’à reprendre la composition de dessins originaux d’Osamu Tezuka.
Le mot de la fin
Sacré “Dieu du manga” au Japon, Osamu Tezuka a laissé une empreinte indélébile sur la culture populaire mondiale. Grâce à ses personnages inoubliables et à son message humaniste intemporel, son œuvre continue d’émerveiller et d’inspirer de nouvelles générations de lecteurs et d’auteurs, parmi lesquels Satoshi Shiki, qui réinterprète aujourd’hui l’un de ses récits emblématiques.
Sources et liens
- Manga 10 000 Images – Revue sur la bande dessinée japonaise Tome 2 “Osamu Tezuka : dissection d’un mythe – Articles, chroniques, entretiens et mangas” (2009, Éditions H, ISBN : 978-2-9531781-1-1)
- Wikipédia
- Manga News
- Amazon Japon