Vous trouverez ici différents avis publiés sur Riot au moment de sa parution en France. Comme vous allez le constater, le moins que l’on puisse dire c’est que la presse n’a pas vraiment adhéré au manga, bien au contraire.
Kaméha Magazine n°5 (décembre 1994) – Succès de la série au Japon
« Riot va vous exploser les neurones avec un remake de Billy the Kid en version western cyberpunk ! Les deux premiers volumes de ce manga, édités par Kadokawa Shoten, promettent un joli carton… Au Japon, on trouve déjà le CD de Riot alors qu’aucune version animée n’est encore prévue ! »
Player One n°63 (avril 1996) – Sortie du premier volume en France
« Glénat vient de publier le premier volume de Riot de Satoshi Shiki. Riot est une bédé très typique du genre manga-fantastique. Bénéficiant d’un graphisme souvent très pêchu, dont certaines cases sont assez impressionnantes, Riot nous convie à découvrir une légende, embrouillée à loisir, qui devrait combler les amateurs du genre. »
Manga Player n°7 (avril 1996) – Sortie du premier volume en France
« Ecrit et dessiné par Satoshi Shiki, Riot devrait enchanter les amateurs de mangas « classiques ». Riot rappelle en effet des dizaines de mangas dans lesquels des personnages aux pouvoirs fantastiques s’affrontent sur fond d’embrouilles ésotérico-métaphysiques. Particulièrement bien réalisées (les graphismes sont parfois remarquables), les aventures de Démon Noir, Axelle et les autres constituent donc un excellent divertissement. »
Jam n°2 (mai 1996) – Sortie du premier volume en France
« Monde post-apocalyptique, magie, technologie avancée… Des ingrédients classiques pour une série quelque peu confuse. Le Riot, sorte de livre sacré, confère l’immortalité à celui qui le protège. En l’occurrence, c’est à l’impulsif Billy The Kid qu’incombe la tâche de protéger le Riot ainsi qu’Axelle, gardienne du bouquin depuis longtemps. Le problème avec Riot, c’est qu’on du mal à la lecture à repérer les changements de temps et de lieux, ce qui peut plonger le lecteur dans la confusion. On se demande aussi pourquoi de nombreuses bulles sont en anglais, notamment les insultes. On s’est endormi pendant les traductions ? »
Kaméha Magazine n°23 (juillet 1996) – Sortie du second volume en France
« Le deuxième volume de Riot sera disponible dès le mois de juillet. Vous y retrouverez Billy the Kid et Axelle aux prises avec l’Eglise Orientale afin de protéger le grand livre sacré renfermant les formules magiques de l’antique dynastie occidentale. Mêlant ésotérisme et cyberpunk, Satoshi Shiki nous livre ici la suite de cette série totalement déjantée où l’humour côtoie des scènes d’action sanglantes. »
Manga Player n°11 (septembre 1996) – Sortie du second volume en France
« Cet épais album nous entraîne dans un univers fantastique où tout le monde s’arrache deux manuscrits : le Riot, qui apporte la connaissance et le savoir (merci de m’expliquer la différence !) et le Phantom (source de « Force »). Le scénario est embrouillé à souhait, les combats ne sont pas avares en hémoglobine et les graphismes s’avèrent très représentatifs des mangas du genre réalisés depuis le début des années 90 (découpage très brutaux que l’auteur utilise pour dynamiser à outrance la narration). C’est bien fait mais complètement basique. »
Jam n°4 (septembre 1996) – Sortie du second volume en France
« Même à force de lecture et de relectures, on a du mal à se retrouver dans Riot. Peut-être les personnages se ressemblent-ils trop, peut-être que cette mayonnaise western-mythologie-high-tech n’arrive pas à prendre. Pour couronner le tout, certaines bulles sont restées en anglais (est-ce volontaire ?) et quelques dialogues frisent la vulgarité. Bref, il existe certainement un petit cercle de fans, alors j’aimerais franchement qu’il me fasse découvrir l’essence cachée de Riot, si seulement elle existe… »
AnimeLand n°27 (novembre 1996) – Sortie du second volume en France
« Riot tome 2, déjà connu pour sa prépublication dans Kaméha, continue de susciter l’indifférence totale, tant par le graphisme, à mi-chemin entre Kia Asamiya (Silent Möbius, Dark Angel) et Kazushi Hagiwara (Bastard !!), que par l’histoire qui n’a ni queue ni tête. »